La pelote, c’est aujourd’hui le seul sport que je pratique. J’y joue au moins une fois par semaine, notamment avec Francis Dibarrat l’ancien champion de pelote, et d’autres amis. Nous sommes ainsi sept ou huit à nous retrouver au trinquet La Négresse de Biarritz. La pelote, pour moi, c’est la détente, se maintenir en forme et se retrouver entre amis. Mais mes rapports avec ce sport ne datent pas d’aujourd’hui. C’est mon premier sport, celui que j’ai découvert à l’école, sous le préau. Je l’ai ensuite très vite pratiqué en compétition avec mon école. Je jouais alors à main nue en mur à gauche. Je garde de très chauds souvenirs des tournois interscolaires du mur à gauche de Larrepunte… Par la suite, au cours de ma carrière rugbystique, j’y jouais pendant les intersaisons pour entretenir ma condition. Et puis, je garde en mémoire les grandes compétitions du fameux trinquet Saint-Martin, le quartier de Biarritz où j’habitais. La pelote, en fait, fait partie de ma vie.
Serge BLANCO

La pelote fait partie de mon environnement. J’ai débuté en même temps que le foot à l’âge de 7 ans, au club d’Endayarrak (Hendaye), avec un prof qui s’appelait…Pampi Laduche. J’ai arrêté à 13. Je jouais à main nue en mur à gauche et en trinquet. Je me souviens que je me retrouvais toujours en finale contre un certain Zugasti, Paul Zugasti. Avec deux têtes
de plus que moi, il me battait à chaque fois !
Aujourd’hui, je pratique toujours la pelote à pala en trinquet avec des copains, quand le loisir m’en est donné. C’est un sport ludique, convivial, plaisant. Mais j’avoue que je n’ai pas beaucoup de temps. Ce que j’admire dans la pelote, c’est la tenue. Elle n’est peut-être pas confortable, mais même si elle n’a pas beaucoup évolué, elle est vraiment magnifique.
Ce qui me plaît aussi, ce sont les frontons en place libre. Je me souviens y avoir pris beaucoup de plaisir quand, l’été venu, on y jouait. J’ai une affection particulière pour ceux de Guéthary et Urrugne. La pelote fait partie de la culture basque et a toujours été présente dans mon paysage.
Bixente LIZARAZU